Ça s’est passé un… 20 octobre

 20 octobre 1827 : La bataille de Navarin

Le 20 octobre 1827, dans la rade du port grec de Navarin, la flotte turco-égyptienne est attaquée sans préavis et détruite par une escadre anglo-franco-russe sous le commandement de l’amiral de Rigny…

20 octobre 1914 : Première bataille d’Ypres

Dans le cadre de la « course à la mer », la VIe armée allemande tente une première offensive dans les Flandres, sur le saillant d’Ypres. Mais cette première offensive dans les Flandres est repoussée par le corps expéditionnaire britannique du général John French (il sera fait 1er comte d’Ypres).

 

20 octobre 2011 : La mort de Kadhafi clôt le «printemps arabe»

 

Inspirés par l’exemple de la Tunisie, les peuples de l’Égypte, du Yémen, du Bahreïn, de la Syrie et de la Libye se soulèvent à leur tour. Tandis que les premiers chassent sans trop de mal le vieil autocrate Hosni Moubarak, il n’en va pas de même des autres.

Au Bhareïn, petit émirat du Golfe à majorité chiite mais gouverné par un souverain sunnite, la contestation est sauvagement réprimée le 15 mars 2011 avec le concours de l’armée séoudienne.

En Syrie, où les minorités religieuses (chrétiens et Alaouites, musulmans apparentés aux chiites) appréhendent la dictature de la majorité sunnite, le gouvernement alaouite de Bachar El-Assad réprime sans état d’âme la rébellion. Pas moins de 5.000 morts au cours de l’année.

Au Yémen, à la pointe de la péninsule arabique, des immolations par le feu, suivant l’exemple tunisien, débouchent sur de massives manifestations de rues. Mais le vieux président Ali Abdallah Saleh, au pouvoir depuis 32 ans, dont 21 à la tête du Yémen réunifié, résiste à la pression de la rue.

Rien de tel en Libye où le dictateur Kadhafi déclenche une véritable guerre contre la rébellion en faisant appel à des mercenaires africains.

Comme Benghazi, capitale de la Cyrénaïque, menace de succomber face à la contre-offensive kadhafiste, les avions de l’OTAN interviennent pour prévenir un massacre. Au bout de plusieurs mois de combats indécis et au prix de quelques milliers de morts, les insurgés s’emparent de Tripoli.

Kadhafi et le dernier carré de ses fidèles résistent à Syrte, ville natale du dictateur, jusqu’à ce qu’une attaque aérienne de l’OTAN atteigne celui-ci, le 20 octobre 2011. Blessé et traqué, Kadhafi est abattu par ses ennemis.

 

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